Il vescovo di Roma è un documento di studio, pubblicato con l’approvazione di papa Francesco, che sintetizza per la prima volta le riposte all’enciclica Ut unum sint e i dialoghi ecumenici sulla questione del primato e della sinodalità. Il documento si conclude con una proposta del Dicastero che individua i suggerimenti più significativi avanzati per un rinnovato esercizio del ministero di unità del vescovo di Roma «riconosciuto dagli uni e dagli altri». Sono intervenuti: em.mo card. Kurt Koch, prefetto del Dicastero per la promozione dell’unità dei cristiani; em.mo card. Mario Grech, segretario generale della Segreteria generale del sinodo; sua eminenza Khajag Barsamian, rappresentante della Chiesa Apostolica Armena presso la Santa Sede – Catholicossato di Etchmiadzin; sua grazia l’arcivescovo Ian Ernest, direttore del Centro anglicano di Roma e rappresentante personale dell’arcivescovo di Canterbury presso la Santa Sede (in collegamento da remoto).
Un travail véritablement œcuménique et synodal (Kurt Koch)
Le document d’étude L’évêque de Rome est le premier document qui synthétise l’ensemble de la discussion œcuménique concernant le service de la primauté dans l’Église. Son origine remonte à l’invitation adressée par saint Jean-Paul II aux autres chrétiens à trouver, «évidemment ensemble», les formes dans lesquelles le ministère de l’évêque de Rome «pourra réaliser un service d’amour reconnu par les uns et par les autres» (UUS 95). Depuis 1995, de nombreuses réponses à cette invitation ont été formulées, ainsi que des réflexions et diverses suggestions issues des dialogues théologiques.
En 2020, à l’occasion du 25me anniversaire de l’encyclique Ut unum sint, le Dicastère pour la promotion de l’unité des chrétiens a vu l’opportunité de synthétiser ces réflexions et d’en récolter les principaux fruits. Le pape François invitait lui-même à le faire en notant dans Evangelii gaudium que «nous avons peu avancé à cet égard» (EG 32). Par ailleurs, la convocation du Synode sur la synodalité a confirmé la pertinence de ce projet de notre Dicastère en tant que contribution à la dimension œcuménique du processus synodal.
Le statut du texte est celui d’un «document d’étude» qui ne prétend pas épuiser le sujet ni résumer le magistère catholique en la matière. Son but est d’offrir un résumé objectif des développements récents de la discussion œcuménique officielle et non officielle sur le sujet, reflétant ainsi les idées mais aussi les limites des documents de dialogue eux-mêmes. Outre la synthèse, le document se termine par une brève proposition de la Plénière de notre Dicastère, intitulée «Vers un exercice de la primauté au XXIe siècle», qui identifie les suggestions les plus significatives avancées par les différents dialogues pour un exercice renouvelé du ministère d’unité de l’évêque de Rome.
Le document est le fruit d’un travail véritablement œcuménique et synodal de près de trois ans. Il résume quelque 30 réponses à Ut unum sint et 50 documents de dialogue œcuménique sur le sujet. Il a impliqué non seulement le personnel, mais aussi tous les membres et consulteurs du Dicastère qui l’ont discuté lors de deux réunions plénières. Les meilleurs experts catholiques sur le sujet ont aussi été consultés, ainsi que de nombreux experts orthodoxes et protestants, en collaboration avec l’Institut d’études œcuméniques de l’Angelicum.
Enfin, le texte a été envoyé à divers dicastères de la Curie romaine et au Synode des évêques. Au total, plus d’une cinquantaine d’avis et de contributions écrites ont été pris en compte. Tous ont salué l’initiative, la méthodologie, la structure et les idées principales du document.
Parmi les principales conclusions du document L’évêque de Rome, on peut d’abord retenir que les documents de dialogue et les réponses à Ut unum sint ont apporté une contribution significative à la réflexion sur la question de la primauté et de la synodalité. La conclusion la plus importante est que tous les documents concordent sur la nécessité d’un service d’unité au niveau universel, même si les fondements de ce service et les modalités de son exercice font l’objet de différentes interprétations.
A la différence des polémiques du passé, la question de la primauté n’est plus considérée seulement comme un problème mais aussi comme une opportunité pour une réflexion commune sur la nature de l’Église et sa mission dans le monde. Une idée particulièrement intéressante est que le ministère pétrinien de l’évêque de Rome est intrinsèque à la dynamique synodale, de même que l’aspect communautaire qui inclut tout le peuple de Dieu et la dimension collégiale du ministère épiscopal.
Le Document suggère aussi des étapes futures pour les dialogues théologiques. Il propose notamment de promouvoir la réception des résultats des dialogues à tous les niveaux, et aussi la connexion entre les dialogues – locaux et internationaux, officiels et non officiels, bilatéraux et multilatéraux, orientaux et occidentaux – en vue d’un mutuel enrichissement. Il suggère aussi d’étudier conjointement la primauté et la synodalité, qui ne sont pas deux dimensions ecclésiales concurrentes, mais plutôt deux réalités mutuellement constitutives. Il souligne la nécessité d’une clarification du vocabulaire sur la question, à la fois pour les théologiens et pour le peuple de Dieu.
En ce qui concerne les principes et propositions pour un exercice renouvelé de la primauté, le document développe certaines suggestions avancées par les dialogues, notamment une «relecture» ou un commentaire officiel de Vatican I, une distinction plus claire entre les différentes responsabilités du pape, un renforcement de la synodalité de l’Église catholique ad intra et ad extra, en particulier en vue de la commémoration du 1700e anniversaire du Concile de Nicée, le premier Concile œcuménique, en 2025. Le document propose enfin quelques principes pour un modèle de pleine communion fondé sur «un service d’amour reconnu par les uns et par les autres» (UUS 95).
Nous espérons que ce document favorisera non seulement la réception des dialogues sur ce sujet important, mais qu’il stimulera également d’autres idées théologiques et suggestions pratiques. A cette fin, notre Dicastère, en collaboration avec le Secrétariat général du Synode, a l’intention d’envoyer ce document aux responsables des autres Églises, afin de poursuivre la réflexion «évidemment ensemble». Une présentation plus détaillée du document avec des théologiens de diverses traditions sera proposée ce soir à 17h à l’Œcumenicum, l’Institut d’étude œcuméniques de l’Angelicum.
Amore per la Chiesa (Mario Grech)
La lettura del documento sul ministero petrino Il vescovo di Roma. Primato e sinodalità nei dialoghi ecumenici e nelle risposte all’enciclica Ut unum sint conferma l’amore alla Chiesa da parte del Dicastero per la promozione dell’unità dei cristiani, amore che emerge in un doppio aspetto: come servizio all’unità dei cristiani e allo stesso tempo come fedeltà a colui che è principio visibile di unità della Chiesa tutta.
Non è mio compito presentare il documento; desidero invece sottolineare l’opportunità dell’approfondimento di un tema di fondamentale importanza per la vita della Chiesa. Davvero questa ricerca si rivela preziosa per rispondere alla richiesta di Giovanni Paolo II in Ut unum sint:
«Quale vescovo di Roma so bene, e lo ho riaffermato nella presente lettera enciclica, che la comunione piena e visibile di tutte le comunità, nelle quali in virtù della fedeltà di Dio abita il suo Spirito, è il desiderio ardente di Cristo. Sono convinto di avere a questo riguardo una responsabilità particolare, soprattutto nel constatare l’aspirazione ecumenica della maggior parte delle comunità cristiane e ascoltando la domanda che mi è rivolta di trovare una forma di esercizio del primato che, pur non rinunciando in nessun modo all’essenziale della sua missione, si apra ad una situazione nuova» (UUS 95).
Sono passati trent’anni da quelle parole e molte cose sono cambiate nella Chiesa, ma l’urgenza dell’unità della Chiesa non è venuta meno e la richiesta di trovare una modalità di esercizio del ministero petrino che sia condivisa dalle Chiese emerge con forza dai dialoghi ecumenici. Papa Francesco, sempre richiamandosi alle parole di Giovanni Paolo II, ha ribadito «la necessità e l’urgenza di pensare a “una conversione del papato”», sottolineando come «il papa non sta, da solo, al di sopra della Chiesa; ma dentro di essa come battezzato tra i battezzati e dentro il collegio episcopale come vescovo tra i vescovi, chiamato al contempo – come successore dell’apostolo Pietro – a guidare la Chiesa di Roma che presiede nell’amore tutte le Chiese».
Il Papa si esprimeva in questi termini nel discorso pronunciato in occasione del cinquantesimo anniversario dell’istituzione del Sinodo dei vescovi, il 17 ottobre 2015, che costituisce una sorta di manifesto della sinodalità e della Chiesa costitutivamente sinodale. Egli sottolineava come «l’impegno a edificare una chiesa sinodale è gravido di implicazioni ecumeniche»; e diceva di essere «persuaso che, in una Chiesa sinodale, anche l’esercizio del primato petrino potrà ricevere maggiore luce».
Certo, un primo contributo i dialoghi ecumenici l’hanno portato: nonostante che in ambienti ecclesiali si continui a parlare di sommo o di romano pontefice, è ormai recepito il titolo di vescovo di Roma, ormai usato come unico titolo dall’Annuario pontificio, che elenca gli altri come titoli storici. Ma un cambio di modalità nell’esercizio del primato non può consistere in un cambio di nome, per quanto questo sia rivelativo di una cambiata comprensione del ruolo primaziale.
Se c’è un “luogo”, un contesto che oggi può manifestare – anzi, sta manifestando – una modalità nuova di esercitare il primato, questo è proprio il processo sinodale. Vorrei soffermarmi su questo aspetto di novità e mostrare come esso costituisca la cornice più adatta per inquadrare anche il documento pubblicato dal Dicastero.
Si può misurare la novità di questo esercizio confrontandolo con la dottrina del primato proposta dal concilio Vaticano I e che il concilio Vaticano II ha ribadito dentro il quadro della dottrina sulla costituzione gerarchica della Chiesa. Se si vuole comprendere la prospettiva del Vaticano I, basta rovesciare l’affermazione di papa Francesco: per essere garanzia della libertà della Chiesa «il papa deve stare, da solo, al di sopra della Chiesa; se stesse dentro di essa come battezzato tra i battezzati e dentro il collegio episcopale come vescovo tra i vescovi, non sarebbe strumento efficace di difesa di quella libertà che il Signore ha dato alla sua Chiesa; non potrebbe essere colui che – come successore dell’apostolo Pietro – guida la Chiesa di Roma che presiede nell’amore tutte le Chiese».
Il compito che il Vaticano I assegna al primato è di essere il baluardo contro le pretese degli Stati moderni di subordinare la Chiesa alle leggi costituzionali, secondo i principi del gallicanesimo, applicati dalle monarchie costituzionali in materia religiosa. Per garantire la libertà della Chiesa – perché stesse al di sopra di tutti, re compresi –, era necessario per il Vaticano I affermare: «Perché […] lo stesso episcopato fosse uno ed indiviso e l’intera moltitudine dei credenti, per mezzo dei sacerdoti strettamente uniti fra di loro, si conservasse nell’unità della fede e della comunione, anteponendo agli altri apostoli il beato Pietro, in lui volle fondato l’intramontabile principio e il visibile fondamento della duplice unità» (Concilio Vaticano I, Pastores Aeternus, 18 luglio 1870).
È subito evidente che il modello di Chiesa sul quale poggia la dottrina del primato è quello della Chiesa piramidale, così impostato fin dalla riforma gregoriana: il vescovo di Roma, il romano pontefice, è il vertice della piramide gerarchica, il sommo pontefice che governa non soltanto la Chiesa di Roma, ma la Chiesa universale con potestà propria, piena e universale. Una potestà che gli è data in quanto vicario di Cristo, che rende visibilmente presente il capo della Chiesa, il Signore di tutte le cose, al quale tutti devono obbedienza.
È la tesi della Chiesa come societas perfecta, superiore ad ogni società umana, perché il bene che procura è del cielo e non della terra, perché le leggi che propone derivano dalla Rivelazione e non dalla ragione, perché l’autorità che la governa è da Dio e non dagli uomini.
Il Vaticano I non ha potuto completare la dottrina sulla Chiesa: Pastor Aeternus, che propone la dottrina sul primato e quella dell’infallibilità del PAPA quando parla ex cathedra, è soltanto la constitutio dogmatica prima; la sospensione del concilio sine die non ha permesso l’approvazione dello schema constitutionis dogmaticae secundae, che sviluppava la dottrina generale sulla Chiesa, in particolare sull’episcopato.
Come si sa, questo tema fu ripreso al concilio Vaticano II, che ha ribadito come oggetto certo di fede «questa dottrina della istituzione, della perpetuità, del valore e della natura del sacro primato del romano pontefice e del suo infallibile magistero, il santo Concilio […]. Di più proseguendo nel disegno incominciato, ha stabilito di enunciare ed esplicitare la dottrina sui vescovi, successori degli apostoli, i quali col successore di Pietro, vicario di Cristo e capo visibile di tutta la Chiesa, reggono la casa del Dio vivente» (LG 18).
Il rapporto tra primato ed episcopato è stato inquadrato nella dottrina della collegialità, che ha costituito uno dei temi più dibattuti in aula. Due sono le affermazioni fondamentali di LG 22: che «il collegio o corpo episcopale non ha […] autorità, se non lo si concepisce unito al Pontefice romano, successore di Pietro, quale suo capo, e senza pregiudizio per la sua potestà di primato su tutti, sia pastori che fedeli»; che «l’ordine dei vescovi, il quale succede al collegio degli apostoli nel magistero e nel governo pastorale, anzi, nel quale si perpetua il corpo apostolico, è anch’esso insieme col suo capo il romano pontefice, e mai senza questo capo, il soggetto di una suprema e piena potestà su tutta la Chiesa sebbene tale potestà non possa essere esercitata se non col consenso del romano pontefice».
L’ordine delle affermazioni lascia trapelare la preoccupazione di difendere anzitutto le prerogative del papa; quanto questo fatto condizionasse la discussione, lo si può comprendere dalla scelta di Paolo VI di vincolare l’interpretazione del testo alla nota explicativa praevia.
Si può dire che la difficoltà di trovare una forma di esercizio della collegialità nel post-concilio è stata almeno pari a quella di trovare un’altra forma di esercizio del primato. La difficoltà dipende in larga parte dall’esistenza di due soggetti di «suprema e piena potestà su tutta la Chiesa» pensati in assoluto, sopra la Chiesa. Stante il problema, molti hanno concluso che anche su questo punto la soluzione proposta dal concilio è impraticabile: ulteriore argomento per screditare l’autorità del Vaticano II.
Al contrario, la soluzione sta proprio nell’ecclesiologia conciliare, quando la si rilegga nell’orizzonte della sinodalità. In effetti, non possiamo parlare di primato e collegialità senza ricollegarli alla sinodalità: il vincolo è imposto dalla “rivoluzione copernicana” determinata dal concilio con l’inserimento del capitolo sul popolo di Dio nella costituzione sulla Chiesa, che ha destrutturato la societas inaequalium, fondata sulla dicotomia tra Ecclesia docens e discens, tra chi concentra nelle sue mani ogni capacità attiva e chi è solo destinatario passivo dell’azione altrui.
Il processo sinodale si fonda sulle relazioni tra popolo di Dio, collegio dei vescovi e vescovo di Roma, e ricompone in una circolarità armonica sinodalità, collegialità, primato. «Una Chiesa sinodale è una Chiesa dell’ascolto»; e lo è per il fatto che «popolo di Dio, collegio episcopale, vescovo di Roma: [sono] l’uno in ascolto degli altri; e tutti in ascolto dello Spirito Santo, lo “Spirito della verità” (Gv 14,17), per conoscere ciò che egli “dice alle Chiese” (Ap 2,7)» (Francesco, Discorso nel 50° del Sinodo dei Vescovi, 17 ottobre 2015).
Ma la circolarità tra sinodalità, collegialità e primato non si comprende con il solo ristabilimento delle relazioni tra popolo di Dio, collegio e vescovo di Roma. Per questa via, le possibili tensioni tra due soggetti con piena e suprema autorità nella Chiesa possono trasformarsi in possibili conflitti tra popolo di Dio e gerarchia. La prima stagione post-conciliare è stata dominata dall’alternativa tra “Chiesa dal basso/dall’alto”, Chiesa di popolo e gerarchia, carisma e istituzione. La via per comporre in unità dinamica le funzioni dei tre soggetti passa per il principio ecclesiologico affermato dal concilio, sul quale si basa l’intero processo sinodale che stiamo vivendo.
Quando, infatti, si comprende la Chiesa (con LG 23) come «il corpo delle Chiese», perché «in esse e a partire da esse che esiste la Chiesa cattolica una e unica», ogni soggetto è realmente posto nella condizione di svolgere la sua funzione nel processo sinodale.
Il popolo di Dio, anzitutto: se ogni Chiesa è una portio populi Dei, il popolo di Dio come soggetto del sensus fidei non sarà mai una somma di persone, una massa anonima, ma la totalità dei battezzati che vive e cammina nelle Chiese; per questo la consultazione del popolo di Dio nelle Chiese particolari è vero ascolto del sensus fidei. I vescovi: se ogni Chiesa particolare è tale perché il suo pastore è «visibile principio e fondamento di unità» (LG 23), e la Chiesa è «il corpo delle Chiese» in comunione tra loro, l’insieme dei pastori non può che essere un corpo o collegio, che ripresenta la Chiesa e che nella Chiesa svolge la funzione di discernimento ai vari livelli della communio.
È la dinamica che si attua nel caso più chiaro di esercizio della sinodalità, la sancta Synodus. Nel concilio ecumenico, ogni vescovo ripresenta la sua Chiesa e quella assemblea sinodale ripresenta la Chiesa tutta nella sua unità e varietà.
Il rimando al concilio ecumenico permette di comprendere la novità che sta emergendo nell’esercizio del ministero petrino. Per spiegarlo, basta un richiamo alla stagione dei grandi concili: mentre ci prepariamo a celebrare l’anniversario del Concilio di Nicea, non possiamo dimenticare che fu l’imperatore Costantino a convocarlo. E questo perché la Chiesa antica, che era indubbiamente una Chiesa sinodale, non aveva maturato un consenso pieno intorno al primato. Se la questione si riduce a un primato di onore, la possibilità di convocare un concilio ecumenico passa per il principio di unanimità o per l’intervento esterno dell’imperatore.
La definizione del primato, riletta in chiave sinodale, permette alla Chiesa di superare quel vulnus. Il Concilio Vaticano II lo ha messo bene in evidenza, quando ha affermato che «è prerogativa del Romano Pontefice convocare questi concili, presiederli e confermarli» (LG 22). La formula più bella, che esprime l’unità del collegio intorno al successore di Pietro è quella voluta da Paolo VI, il quale si firmò «una cum Patribus» in calce ad ogni documento conciliare promulgato.
Il processo sinodale ricalca e approfondisce questa forma di esercizio del ministero petrino. A livello della universa Ecclesia, infatti, è prerogativa del vescovo di Roma chiamare all’azione sinodale, in quanto egli è «visibile principio e fondamento di unità» della Chiesa. Molti hanno sottolineato la complessità del processo sinodale che sta coinvolgendo tutta la Chiesa e tutti nella Chiesa, senza sottolineare che tutto questo – dalla consultazione del popolo di Dio nelle Chiese particolari al discernimento nelle conferenze episcopali e nelle assemblee continentali, al discernimento nelle due sessioni dell’Assemblea generale del Sinodo dei vescovi – dipende dal solenne atto di apertura del processo sinodale, celebrato in San Pietro il 10 ottobre 2021.
L’esercizio del ministero petrino non si riduce a questo atto iniziale, per tornare alla fine del processo sinodale per ricevere i risultati ed eventualmente confermarli con una esortazione post-sinodale. La sua funzione di presidenza è visibile nell’Assemblea del Sinodo dei vescovi: è lui che presiede i lavori dell’aula, personalmente o tramite suoi delegati. La sua è stata una presenza discreta, anche in assemblea, dove i suoi interventi si sono limitati all’incoraggiamento dei partecipanti o alla precisazione di alcuni punti che richiedevano il suo giudizio. Ma proprio questa modalità di presenza ha favorito il lavoro in aula.
Ma pure l’intero svolgimento del processo in ogni sua tappa dipende dal ministero petrino: egli assolve la sua funzione di accompagnamento e conferma del processo mediante la Segreteria generale del Sinodo, che è «un’istituzione permanente al servizio del Sinodo dei vescovi, direttamente sottoposta al romano pontefice» (EC, art. 22 § 1), «competente nella preparazione e nell’attuazione delle assemblee del Sinodo, nonché nelle altre questioni che il romano pontefice vorrà sottoporle per il bene della Chiesa universale» (EC, art. 23 § 1).
Sarebbe un errore misurare l’importanza del ministero petrino dalla concentrazione nelle sue mani di ogni decisione. Posso testimoniare che papa Francesco ci ha sempre animati a continuare nel nostro servizio per la Chiesa.
Il processo sinodale non ha mancato di sottolineare questa forma di esercitare il ministero petrino. Nell’Instrumentum laboris della prima sessione dell’Assemblea, l’ultima questione era così formulata: «Alla luce della relazione dinamica e circolare tra sinodalità della Chiesa, collegialità episcopale e primato petrino, come si dovrebbe perfezionare l’istituzione del Sinodo perché diventi spazio certo e garantito di esercizio della sinodalità, assicurando a tutti – popolo di Dio, collegio dei vescovi e vescovo di Roma – la piena partecipazione, nel rispetto delle specifiche funzioni?».
La Relazione di sintesi dell’Assemblea del 2023 contiene un tema sul vescovo di Roma nel collegio dei vescovi (tema 13), affermando che in una visione sinodale, «il ministero petrino […] è intrinseco alla dinamica sinodale» e sottolineando come «sinodalità, collegialità e primato si richiamano a vicenda: il primato presuppone l’esercizio della sinodalità e della collegialità, così come entrambe implicano l’esercizio del primato» (13/a). L’Assemblea chiede poi di approfondire il «modo in cui una rinnovata comprensione dell’episcopato all’interno di una Chiesa sinodale incida sul ministero del vescovo di Roma e sul ruolo della Curia romana» (13/d).
Questi elementi lasciano intravedere un modo nuovo di esercitare il ministero petrino, che la Chiesa, attraverso il processo sinodale, già riconosce. La dinamica sinodale, sviluppata sul triplice registro della communio – fidelium, Ecclesiarum, episcoporum – mostra come sarebbe possibile arrivare a un esercizio del primato a livello ecumenico. Lo ha detto il papa nel discorso nel 50° del Sinodo dei vescovi; lo conferma il documento del Dicastero per la promozione dell’unità dei cristiani sul primato, illustrando i tanti elementi che possono aiutare la ricerca di una forma di esercizio del ministero petrino a servizio di quanti «guardano con fede a Gesù, autore della salvezza e principio di unità e di pace» (LG 9), perché si compia la preghiera di Gesù: «Che tutti siano uno!» (Gv 17, 21).
A Remarkable Dialogue among Churches (Khajag Barsamian)
I would like to begin by congratulating cardinal Kurt Koch and the Dicastery for Promoting Christian Unity on the publication of this document, which will be a reference text for ecumenical dialogue for the years to come. As cardinal Koch pointed out, this is the first time that the ecumenical discussion on primacy and synodality has been summarised systematically and in such depth. As such, it could be considered as a valuable point of departure for a renewed discussion on the exercise of primacy and synodality.
Personally, as representative of the Armenian Apostolic Church to the Holy See, I find it particularly interesting to note how the remarkable theological dialogue between the Oriental Orthodox Churches and the Catholic Church, the twentieth anniversary of which we are celebrating this year, has been a source of inspiration for this text. In particular, the second document of this theological dialogue, on the exercise of communion in the life of the early Church, shows how the early centuries can be a source of inspiration for today.
As affirmed by the Study Document, at that time, expressions of communion were not primarily juridical and there was a great diversity of ecclesial models. It is the conviction of the Oriental Orthodox Churches’ family that these forms of communion must remain paradigmatic as we reflect on the nature and mission of the Church in the third millennium. I would also like to mention the theological dialogue with the Eastern Orthodox Church, which has dedicated three entire documents to the theme of primacy and synodality, in particular the most recent document agreed in Alexandria in 2023.
As a fraternal delegate of the Armenian Apostolic Church to the Catholic Synod on synodality, I also welcome the proposals contained in this text for strengthening internal synodality within the Catholic Church. Undoubtedly, the synodality of the Catholic Church is an important criterion for the Oriental Orthodox Churches on our way to full communion. The Oriental Orthodox Churches can also contribute to this reflection through their centuries-old experience of synodality.
In this regard, I would also like to publicly acknowledge the initiative of the symposium Listening to the East, to which I contributed, organized by the Dicastery for Promoting Christian Unity in collaboration with the Institute for Ecumenical Studies of the Angelicum in Rome in 2022.
Likewise, the various proposals of the document to strengthen synodality “ad extra” seem promising to me, because a certain synodality can be practised between our Churches even if we are not yet in full communion. In this regard, the initiatives of Pope Francis, such as the Bari meeting on the Middle East in 2018 or, more recently, the ecumenical vigil “Together” on the eve of the Synod of 2023, should encourage us to organize other meetings of this kind.
I am particularly pleased with the proposal, taken up again in the document, to distinguish more clearly between the different functions of the pope, on the one hand, as patriarch of the Latin Church, on the other, as minister of unity between the different Churches, and, finally, as Head of State. In this regard, the recent reinstatement of the title of “patriarch of the West” among the pope’s historical titles is important, since this title, inherited from the first millennium, evidences his brotherhood with the other patriarchs. Undoubtedly, Pope Francis’ insistence on his ministry as bishop of Rome is also essential, because it is as bishop of Rome, the Church “which presides over charity”, as Ignatius of Antioch says in his Letter to the Romans, that the pope is called to serve the communion of Churches.
As the text rightly points out, what is most lacking today in the ecumenical journey is a model of full communion. All the theological dialogues with the Orthodox and Oriental Orthodox Churches emphasize that the present relationship of the Eastern Catholic Churches with Rome cannot be considered a model for future communion. We hope that this document will give new impetus to reflect together on a new model, a model not of jurisdiction but of communion.
Finally, I would like to express the hope that this document will be shared with the various Christian Churches so that we can continue our reflection. The anniversary of the Council of Nicaea next year will certainly be a good opportunity to do so.
Walking Together (Ian Ernest)
I too would like to thank cardinal Koch and the Dicastery for Promoting Christian Unity for publishing this document, which opens up new perspectives for ecumenical relations on the much debated question of the relationship between primacy and synodality. In his speech to anglican primates, meeting in Rome last month, the Holy Father mentioned the role of the Bishop of Rome and used the words of Pope Gregory the Great, describing the him as the servant of the servants of God: “servus servorum Dei”.
This in the words of St John Paul II “is the best safeguard against the risk of separating primacy from ministry”. These words are sources of hope as they give an indication of the prevailing ecumenical spirit. But, because, of the length and diversity of ecumenical dialogues, it is of the utmost importance to count on a thematic synthesis that sets out the main ideas, concerns, intuitions and emphases of the question. Identifying the contributions of Eastern and Oriental Orthodox Churches, Mainline Western Churches and Free Churches, is a major achievement. I commend the attitude of the Catholic Church to listen seriously to the reflections produced by ecumenical dialogues and thus to contribute to the reception of these dialogues.
As the personal representative of the archbishop of Canterbury, I am delighted that one of the most comprehensive and detailed responses to st. John Paul II’s invitation in Ut unum sint was given by the House of Bishops of the Church of England in 1997. The Lambeth Conference and the primates meeting are also channels by which the anglican world is introduced to the issues at stake in the ongoing dialogues. This enables us as a world-wide communion to prayerfully understand the ecumenical dialogues and new perspectives which touch on very important doctrinal aspects. We might call this synodality at work.
I am also pleased to see the extent to which the dialogue with the Anglican Communion through the International Commission for Theological Dialogue with the Catholic Church, ARCIC, has contributed to this reflection. As the document recalls, as early as 1976, the Joint Commission, in its document Authority in the Church I, stressed the need for the primatial and synodal dimensions also at the universal level, stating that: «if God’s will for the unity in love and truth of the whole christian community is to be fulfilled, this general pattern of the complementary primatial and conciliar aspects of episkope serving the koinonia of the churches needs to be realized at the universal level» (ARCIC 1976, 23).
And as early as 1981, the same Commission stressed the need for primacy at the universal level: «According to christian doctrine the unity in truth of the christian community demands visible expression. We agree that such visible expression is the will of God and that the maintenance of visible unity at the universal level includes the episcope of a universal primate» (ARCIC 1981 Eluc., 8). These intuitions, which were soon taken up by many other dialogues, especially oriental ones, were initially formulated by ARCIC.
ARCIC’s latest document, «Walking together on the way. Learning to be the Church local, regional and universal», has also brought new elements to the reflection on synodality by applying the methodology of “receptive ecumenism”. In this respect, I was delighted to participate in the Listening to the West conferences organized by the Dicastery for Promoting Christian Unity in collaboration with the Oecumenicum Institute of the Pontifical University of St. Thomas Aquinas, as part of the Catholic Church’s synodal process.
Among the proposals expressed in the dialogues, I would like to stress the importance of a “reformulation” or an official commentary on the teaching of Vatican I, which remains a major stumbling block between our Churches, especially because it is difficult to understand nowadays and open to misinterpretation. It is therefore still necessary to present the teaching of Vatican I in the light of an ecclesiology of communion, clarifying the terminology used. Despite these very challenges, the receptive and generous attitude developed by Anglicans over the years «invites the whole of Christendom to journey together in a richer and more united understanding of the Christian traditions and the mission of the Church».
This is why, I would like to welcome the proposal for synodality ad extra. In this regard, the spiritual retreat for the leaders of South Sudan organized by pope Francis and archbishop Justin Welby in 2019, the ecumenical pilgrimage for peace in South Sudan organized by pope Francis, archbishop Justin Welby and the reverend Iain Greenshields in 2023, and the ecumenical prayer vigil “Together. Gathering of the people of God” in St. Peter’s Square in 2023, on the eve of the XVI Ordinary General Assembly of the Synod of Bishops, are examples of this “walking together” or synodal ecumenism to which pope Francis invites us.
In conclusion, I too would like to express the hope that this document will be shared with the various Christian Churches, so that we can continue our reflection, “together of course”, as Pope John Paul II wished.
Rimane divisivo il tema dell’infallibilità papale sancita dal Concilio Vaticano I con la Costituzione “Pastores Aeternus”. L’nfallibilità papale serviva a difedere la Chiesa di fronte agli Stati in modo tale che solo ciò che dice il Papa vale e non quello che dicono i vescovi, che possono essere condizionati dai governi nazionali. In realtà il Vaticano I delimitò molto l’infallibilità papale infatti è stata utilizzata solo due volte dopo il Vaticano I: 1) Pio XII per la la definizione del Dogma dell’Assunzione di Maria nel 1950; 2) Giovanni Paolo II nell’Enciclica ” Evangelium vitae” del 1995 per ciò che riguarda aborto e eutanasia.
L’esercizio del primato petrino è stato vissuto con modalità diverse in due millenni, quindi va trovato una modalità che venga esercitato all’interno della comunione delle Chiese (non necessariamente cattoliche) e non solo per tenere unito l’episcopato mondiale o per tenere in piedi la Curia romana.
in piedi la Curia romana.
Qui sembra che si voglia promuovere l’unità semplicemente accontentandosi.
Le chiese continuano a credere in cristianesimi diversi e, a volte, chiaramente incompatibili ma, miracolo della volontà, fanno finta di essere unite.
Il vescovo di Roma si offre volontario per essere il simbolo di questa finta unità.
Il risultato è già noto: fallimento totale.
Nessuno aderirà a questo disegno
Nessun protestante sano di mente riconoscerà mai un primato di qualsiasi tipo al vescovo di Roma.
Gli ortodossi russi ormai non li vuole più nessuno.
Chi rimane?
Bartolomeo I che dovrebbe accettare di essere il capo di una filiale locale della grande chiesa superficialista e genericamente cristiana presieduta simbolicamente dal vescovo di Roma.
Preferirà certamente continuare ad essere il Patriarca Ecumenico.
Un risultato però si otterrà: dividere ulteriormente i cattolici.
Ottimo per chi pretende di unire tutti i cristiani.