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Da martedì 18 giugno 2024, le strade di Nairobi, capitale del Kenya, sono teatro di manifestazioni popolari guidate per lo più da giovani. La polizia ha cercato di contenere i disordini e di controllare la folla con i gas lacrimogeni. Una persona è già stata uccisa e circa duecento sono rimaste ferite. Alla base di questa mobilitazione c’è una legge finanziaria.
Da diverse settimane il Parlamento keniota sta esaminando una legge finanziaria che avrà un impatto considerevole sul tenore di vita della popolazione. Con questa legge finanziaria il governo keniota spera di ottenere 2,5 miliardi di euro in più rispetto all’anno precedente. Per raggiungere questo obiettivo la legge include una serie di nuove tasse. Le più impopolari sono state eliminate dai parlamentari martedì. Si trattava di una tassa del 16% sul pane, di una tassa del 2,5% sui trasporti motorizzati e di un’ecotassa sui prodotti inquinanti – che avrebbe portato a un aumento del prezzo di assorbenti e pannolini, ad esempio.
Nonostante questo, la mobilitazione è chiaramente lungi dal volgere al termine. Inoltre, sta tendendo a trasformarsi in un movimento giovanile di opposizione al presidente William Ruto. Le strade sono ormai animate dai canti “Ruto se ne deve andare” e “Rifiutiamo la legge finanziaria” – cioè l’intera legge.
Giovani pronti a tutto: questo è quanto si può dire dei manifestanti. A differenza del passato, questa è una generazione come tutti i giovani africani, che conosce i propri diritti e che non accetterebbe di rinunciare a nessuno di essi, soprattutto a quelli più elementari, a favore di governanti avidi che molto spesso lavorano per i propri interessi egoistici.
La determinazione a cambiare il corso delle cose e il coraggio di affrontare gli ostacoli è ciò che spinge questi giovani a scendere in piazza.
- In collaborazione con la rivista africana J’écris, Je crie.
Les jeunes kényans dans les rues
Depuis ce mardi 18 juin 2024, les rues de Nairobi, capitale du Kenya, sont le théâtre des manifestations populaires menées par des jeunes pour la plupart. La police tente de contenir les émeutes et de maîtriser ces foules en fougue par des coups de gaz lacrymogènes. On signale déjà un mort et environ deux cents blessés. A la base de cette mobilisation se trouve un projet de loi de finances.
En effet, depuis quelques semaines le parlement kényan examine une loi de finances dont l’impact sera considérable sur la coup de vie de la population. Avec cette loi de finances, le gouvernement kényan espère rentrer 2,5 milliards d’euros en plus que l’année précédente dans ses caisses. Pour ce faire, le projet prévoit une batterie de nouvelles taxes. Les plus impopulaires ont été abandonnées ce mardi par les députés. Il s’agissait d’une taxe de 16% sur le pain, une autre de 2,5% sur les transports motorisés ou encore une écotaxe sur les produits polluants, provoquant notamment une hausse du prix des serviettes hygiéniques ou des couches par exemple.
Malgré cet abandon, la mobilisation est visiblement loin de fléchir. Bien plus, elle tend à se transformer en un mouvement d’opposition de la jeunesse au Président William Ruto. Les rues ne vibrent désormais qu’au rythme des chants scandés avec des slogans : ” Ruto doit partir” et “Nous rejetons la loi de finances”, toute la loi donc.
Une jeunesse prête à tout : c’est tout ce que l’on peut dire des manifestants. Contrairement au passé, c’est une génération comme toute la jeunesse africaine, qui connaît ses droits et qui n’accepterait pas d’en laisser tomber un ; surtout pas les plus élémentaires au profit des gouvernants gourmands travaillant très souvent pour leurs intérêts égoïstes. La détermination à changer le cours des choses et le courage d’affronter les obstacles, c’est tout ce qui anime ces jeunes. A l’allure où va la situation, seul le temps nous dira la suite. Wait and see !
- En collaboration avec le magazine africain J’écris, Je crie.
