I massacri delle popolazioni nella Repubblica Democratica del Congo sarebbero normalmente motivo di preoccupazione per tutti. Purtroppo, però, sono diventati un problema solo delle persone che subiscono questi mali, questa popolazione vulnerabile condannata a cercare rifugio all’interno del proprio Paese. Assistiamo sempre più spesso all’aumento di gruppi armati nei nostri territori, nelle nostre province dell’est del Paese, causato dell’insicurezza e delle continue violazioni dei diritti umani.
Cosa è successo ai politici, a questi “rappresentanti del popolo”? E questi uomini di grandi promesse, sono solo venditori di sogni? Si preoccupano minimamente delle macabre vite delle vittime della malvagità umana? Hanno questo spirito di umanità e compassione dentro di loro per permettere al popolo di soffrire così tanto e non fare nulla per sradicare questo disordine, questo grande disprezzo mostrato davanti ai loro occhi?
Nel silenzio indistinto dei leader politici, ogni giorno vengono uccisi uomini, violentate donne, decapitati bambini. Queste persone si accontentano di migliaia di dollari incassati ogni mese, di auto di ultima generazione e di una vita agiata, dimenticandosi di questa povera gente martoriata. Tutto ciò che fanno questi politici è fare discorsi pieni di parole, ma senza alcun impatto sulla miseria del Paese; fare promesse, ma senza mantenerne nessuna.
Sono interessati solo ai loro vantaggi personali, senza pensare all’interesse collettivo, che dovrebbe essere primario ma che ora è stato relegato in secondo piano. Ripristinare la pace e la sicurezza nelle regioni in guerra, combattere la corruzione, migliorare le condizioni di vita della popolazione, facilitare l’accesso ai bisogni primari e alle infrastrutture… queste sono le grandi promesse fatte dai nostri leader una volta eletti o rieletti. Ma che dire dei risultati? Cosa è stato realizzato?
Ogni politico deve sapere che il popolo non ha bisogno di lunghi discorsi scritti in buon francese, ma di azioni concrete, di sradicare la guerra, la fame e la miseria di cui è perennemente vittima. La capacità di denunciare il male e di lavorare per la sua totale eliminazione deve essere il tratto distintivo di ogni leader, a qualsiasi livello.
Ogni individuo, grande o piccolo, ricco o povero, membro della famiglia presidenziale o meno, ha il diritto di vivere pienamente la propria vita, in piena libertà, pace e sicurezza. È quindi auspicabile che tutti i leader si assumano le proprie responsabilità e mantengano tutte le promesse fatte, per combattere i vizi e contribuire al benessere dell’intera popolazione.
Les massacres des populations qui sévissent en République Démocratique du Congo constitueraient, normalement, une inquiétude pour tous. Mais cela est, malheureusement, devenu une affaire de la seule population subissant ces maux, cette population vulnérable vouée à se chercher un refuge à l’intérieur de son propre pays. Nous assistons de plus à plus à la multiplicité des groupes armés dans nos territoires, nos provinces de l’Est du pays, développés en raison de l’insécurité et de continuelles violations des droits de l’homme.
Où sont donc passés ces politiques, ces “représentants du peuple” ? Et ces hommes aux grandes promesses ? De simples vendeurs de rêves ? Se sentent-ils au moins concernés par la vie macabre des victimes de la méchanceté humaine ? Ont-ils en eux cet esprit d’humanité et de compassion pour laisser autant souffrir le peuple et ne rien faire pour éradiquer ce désordre, ce grand dédain manifesté sous leurs yeux ?
Dans le brouillant silence des responsables politiques, des hommes sont tués chaque jour, des femmes violées, des enfants décapités. Ces gens-là se contentent de milliers de dollars encaissés chaque mois, des voitures de dernier cri, d’une vie d’aisance oubliant ainsi ce pauvre peuple meurtri. Ces politiciens ne font que prononcer des discours pleins de mots mais sans aucun impact sur la misère à l’intérieur du pays ; faire des promesses
mais sans en honorer aucune. Ils ne visent que leurs intérêts personnels sans penser à l’intérêt collectif qui serait primordial mais qui, dorénavant, est placé au tout dernier rang. Restaurer la paix et la sécurité dans les parties en guerre, lutter contre la corruption, améliorer les conditions de vie de la population, faciliter l’accès aux besoins primaires, aux infrastructures, … sont les grandes promesses qui nous sont faites par nos dirigeants une fois élus ou réélus. Mais, qu’en est-il des résultats ? Quelles en sont les réalisations ?
Chaque politicien doit savoir que le peuple n’a pas besoin de longs discours écrits en bon français mais plutôt des actions concrètes, de l’éradication de la guerre, de la famine, de la misère dont il est la perpétuelle victime. Savoir dénoncer le mal et travailler pour sa suppression totale doit caractériser chaque dirigeant quel qu’en soit le niveau. Tout individu, grand ou petit, riche ou pauvre, de la famille présidentielle ou pas, a droit à vivre pleinement sa vie, en toute liberté, en toute paix et sécurité. Ainsi, est-il souhaitable que chacun des dirigeants prenne en mains ses responsabilités, qu’il tienne toutes ses promesses afin de lutter contre les vices et contribuer au bien-être de l’ensemble de la population.